[EARLY ACCESS] CAT Interstellar – A poil sur Mars

Trouvé au hasard d’une promo à moins de 1€, j’ai acheté ce titre sans trop me souvenir pourquoi. Un Baalimiss-click sans doute. Plus d’un an plus tard et motivé par les annonces de mises à jour récentes, j’ai décidé de le lancer pour oublier l’ennui sidéral que fut Airship Dragoon. Partir à la découverte d’un jeu vierge de toute information, c’est un plaisir rare et ce n’est pas en lisant ce genre d’articles que vous pourrez y goûter.

Avant que je perde toute mon audience avec ce genre de réflexion, partons ensemble découvrir CAT Interstellar. Le jeu commence par le chapitre 0, qui se résume à une plateforme surplombant une planète. Je tourne un peu sur moi-même avant de comprendre que le menu est là, contre la vitre. Je sélectionne le chapitre 1 et me voilà parti à l’aventure.

Tout commence dans une base scientifique au personnel uniquement composé d’androides. Aux commandes d’un petit droide de reconnaissance que tout le monde appelle DOG, je découvre des graphismes très réussis et j’apprivoise les contrôles. Par contre la base est toute petite et ressemble à n’importe quelle installation futuriste déjà vue maintes fois. Après quelques dialogues, je sors enfin de cet environnement générique et me retrouve… au chapitre 2 ? Déjà ?

Ma surprise est vite oubliée quand je descend sur la surface de Mars. La planète est en cours de terraformation, ce qui explique que seuls des robots soient actuellement présents. Je suis bluffé par la qualité des décors, de la lumière, des couleurs, une belle réussite visuelle. Je me promène, je découvre que je peux interagir avec des objets en les portant ou en les repoussant, j’accomplis quelques tâches pour des androïdes parce que je suis sympa et j’embarque pour la suite du voyage.

Oublions les environnements ensoleillés de la surface pour explorer les caves de Mars. Au passage, c’est un véritable gruyère cet endroit, on dirait le paradis des taupes. Accompagné d’un androide parfois candide, parfois philosophe, on découvre ensemble le destin des sondes d’exploration envoyées en éclaireur et qui ne sont jamais revenues. J’ouvre la voie à travers la roche, on longe des rivières souterraines et surtout on cherche la sortie. La suite, je vous laisserais la découvrir. Sachez simplement qu’elle implique une fuite effrénée et un chaton.

Comme déjà dit, les graphismes sont vraiment un point fort du titre, tout comme la maniabilité de DOG (bien qu’il soit un peu lent parfois). On ne pourra pas en dire autant du matou. Le scénario est court mais on se prend au jeu des considérations métaphysiques des androides sur leur rôle et celui des humains. Un titre que je rangerais actuellement dans la catégorie des « walking simulator » car les quelques interactions sur l’environnement ne peuvent être qualifiées de puzzles.

CAT Interstellar est développé par Ionized Games, studio composé de deux personnes dont c’est l’unique projet. Encore en Early Access à l’heure où j’écris ces lignes, la page Steam annonce une sortie au 26 mai 2017 mais la question du contenu final se pose. Si de nouveaux chapitres aussi bien rythmés viennent rallongés une durée de vie inférieure à 1h dans son état actuel, il pourrait avoir un potentiel intéressant mais il faudrait ajouter au moins de quoi doubler le temps de jeu pour en faire autre chose qu’un gadget sympathique.

Disponible pour 4€ mais déjà passé de nombreuses fois en promo pour à peine 50 centimes, il comblera les fans de ce genre d’expérience mais il faudra attendre la version définitive pour voir s’il pourra satisfaire les joueurs qui recherchent plus qu’une simple balade dans de jolis décors sur Mars.

Retour au sommaire